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 Fiche 12 de parano

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Coluche
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Coluche


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PostSubject: Fiche 12 de parano   Fiche 12 de parano Icon_minitimeTue 6 Mar - 2:39

La Guindaille...


Le terme guindaille est utilisé en Belgique francophone pour désigner diverses activités festives estudiantines dont le point commun est la consommation de bière et les chants paillards.

Peuvent être distingués :

• guindaille, désigne originellement un texte humoristique voire pamphlétaire utilisant des calembours, jeux de mots, contrepèteries et présenté par un étudiant devant une assemblée de ses pairs;

• guindaille, le fait de fréquenter en groupe restreint des débits de boisson, avec de fortes consommations. Guindailler, c'est se livrer à la guindaille. Le guindailleur (-euse), c'est celui qui se livre à la guindaille;

• guindaille, l'activité des comités de baptême estudiantin issus des facultés universitaires ou d'écoles supérieures, ou des ordres indépendants. Célébrations diverses et chansons à boire;

• guindaille, de grandes manifestations collectives et folkloriques, organisées sur le site d'une université : les 24 heures-vélo de Louvain-la-Neuve, la Saint-Nicolas, la Saint-Verhaegen de Bruxelles, la Saint-Toré de Liège, les 6 heures brouettes de Gembloux.
(source : wikipedia.com)

Le Dictionnaire des belgicismes propose au mot guindaille : "Sortie joyeuse d'étudiants, surtout beuverie, parfois festin". A Louvain, "texte satirique dans une réunion d'étudiants". Existent aussi le verbe guindailler et le nom guindailleur. Ces termes semblent officialisés dans les années 1910. Guindaille est un mot wallon d'argot estudiantin qui a fait son apparition en 1880. On pense généralement qu'il s'agit d'une altération du mot godaille, qui désignait au XIIIème siècle une 'sorte de bière", et au XVIème siècle "une mauvaise bière". Au siècle suivant, on trouve la locution faire godaille, qui veut dire "se livrer à une débauche de table". Le mot godaille semble provenir du moyen néerlandais goed ale, soit "une bonne bière", mots auxquels le suffixe aille donna un sens péjoratif (comme fer et feraille, etc.). Le mot godaille aurait subi une altération sous la double influence du picard et du wallon guinse, signifiant "beuverie". Ce peut être aussi un dérivé de guindal, qui, à la moitié du XIXème siècle, est un "verre à boire". Faire guindal se traduisait par "trinquer" dans l'argot des étudiants de la fin du XIXème siècle. En 1888, G. Rosnel écrit dans Histoires estudiantines : "Sur sa tête, il portait sa vieille casquette d'étudiant aux insignes vert-de-gris. Le vernis de la visière s'était craquelé et, sur la coiffe, la bière des guindailles passées avait tracé des ronds concentriques d'une couleur indécise."
(source : "Le français tel qu'il est parlé chez nous", Jacques Mercier)



La Calotte

La Calotte est le couvre-chef traditionnel des étudiants des facultés universitaires et écoles supérieures catholiques en Belgique.



Les origines de la Calotte

L’origine de la calotte est un vaste sujet de discussion, où les preuves sont rares, et plusieurs théories sont à contraster. Parmi ceux qui se sont penchés sérieusement sur la question, on peut citer Jacques Koot, Michel Franckson (Liège), Emmanuel Paye (LLN), Pascal Docquiert (Bruxelles) (chacun creusant surtout autour de sa chapelle…)
Un consensus assez large (à LLN, Bruxelles, Namur), s’accorde à considérer que la calotte a été fondée en 1895 dans le giron de la Société Générale Bruxelloise des Etudiants Catholiques qui se lançait à la même époque, et cherchait à se doter d’un couvre-chef.
Plusieurs alternatives avaient été rejetées : la ‘penne’ faisait trop voyou, la faluche, jugée plus chic, faisait trop français. Une toque d’astrakan aurait été proposée par Edmond Carton de Wiart, étudiant en droit (et futur secrétaire de Léopold II) et dessinée avec le sculpteur Jean-Emile Jourdain. On peut en tracer l’inspiration soit au bonnet des volontaires de 1830 (ce qui lui donne une filiation plus patriotique), ou, plus vraisemblablement, au colback de grande tenue des zouaves pontificaux, corps dissous en 1870. Certains pointent des mentions de la calotte dès les années 1880, sans doute par des étudiants revenus (ou inspirés) de l’aventure zouave.
Quoi qu’il en soit, il est commun d’associer l’adoption en masse de la calotte, à l’effervescence de la Gé Bruxelloise en janvier 1895, et c’est à partir de cette date que l’on compte les «années de calotte». Ceci coïncide également avec l’année de fondation de l’Ordre Souverain de la Calotte (qui, au départ, était juste une décoration de la Gé Bruxelloise).
Le nom que donnaient les étudiants à l’époque était plutôt la «toque», mais il fut rapidement raillé comme «calotte» par les étudiants de l’ULB. Les étudiants catholiques se drapèrent dans leur dignité, et adoptèrent eux-mêmes le nom de calottins (qui depuis, et pour se distinguer respectueusement du ‘calotin’ du dictionnaire, s’écrit avec deux ‘tt’). C’est à cet épisode que fait référence le couplet des « Calottins de l’Université» (qui date d’environ 1900) : «Or nous avons ramassé dans la boue, ce sobriquet par la haine inventé, dont on voulait nous flageller la joue, nous calottins de l’Université!».

(Extrait du "Bréviaire du Folklore Calottin", in "Le Bitu Magnifique", ASBO, LLN, janvier 2004)



Les calottins de l'Université

Aux jours de fièvre et d'émeute et d'orage,
Quand les meneurs font marcher les pantins,
Des cris de guerre éclatent avec rage
"Bas la calotte et mort aux calotins !"
Or nous avons ramassés dans la boue
Ce sobriquet par la haine inventé
Dont on voulait nous flageller la joue, (bis)
Nous calottins de l'Université. (bis)

Et nous irons, puisqu'on nous y convie,
Dans le champs clos, et nous y resterons,
Toujours luttants, s'il le faut pour la vie,
Jusqu'au dernier, où nous triompherons.
Appel est fait à toute âme vaillante ;
L'heure est propice au courage indompté
Nous descendrons dans l'arène sanglante, (bis)
Nous, calottins de l'Université (bis)

Nous volerons, sans trêve ni relache,
Tête baissée, à tous les bons combats,
Et dans nos rangs, nul ne sera ni lâche,
Ni renégat, ni Pierre, ni Judas !
Qu'à nous voir tous au fond de la mêlée,
Toujours debout, qu'on dise avec fierté :
"Elle est là-bas, la phalange indomptée (bis)
Des calottins de l'Université !" (bis)

Viendra le jour, et l'aurore en est faite,
Où du combat nous sortirons vainqueurs,
En attendant, jamais une défaite,
Nous le jurons, n'amollira nos coeurs.
Ne connaissant ni peur ni défaillance,
Tout comme Dieu garde l'éternité,
Ils ont pour eux l'éternelle espérance, (bis)
Les calottins de l'Université (bis)



Lire une Calotte(inspiré du Bréviaire du Folklore Calottin)

On distingue plusieures parties sur une Calotte. Le pourtour (la couronne) est généralement d'astrakan (ou une plus ou moins bonne imitation ;P ). Les éléments suivants permettent de déterminer l'origine et les études du calottin :

le dessus (souvent appelé le fond, ou encore le calot), de velours dont la couleur dépend du site :

• lie de vin : Leuven, Louvain-la-Neuve, Namur, Bruxelles, Mechelen, Tournai,
• vert (émeraude) : Liège
• blanc : Gand

Il est doté d’un symbole en lacet, que l’on appelle souvent (à tort) «noeud hongrois» et plus correctement un lacs d’amour carré(appellation héraldique).

le croisillon, à l’avant de la calotte, qui croise un ruban aux couleurs nationales (dites de bannière) avec un ruban (dit d’enseigne) aux couleurs

• de l’école : bleu et blanc pour l’UCL, la KUL
• de la ville, la commune, ou la province :

- vert et rouge (Bruxelles) pour l’ICHEC (Cichec), Saint Louis (CSL) ;
- bleu et jaune (St Gilles) pour l’ECAM (Vuclania)
- rouge et noir (Namur) aux FUNDP
- noir et blanc (Gand) pour la Gé Catholica,
- rouge et jaune (Mechelen) pour le KMKS
- blanc et vert (Schaerbeek) pour le CEMA
- rouge et blanc (Tournai) pour l'ESIT (Don Bosco Tournai)

• de la faculté : c’est l’exception liégeoise

Sur ce croisillon, se rajoute, selon les sites :

• les couleurs papales (jaune et blanc) pour l’UCL, fondée par une ‘bulle’ du Pape Martin V le 4 décembre 1425
• une couronne pour les FUNDP, attribuée à un arrêté royal
• un ruban vert (ou aux couleurs papales) à Liège

Bandes et insignes universitaires, à l'arrière de la calotte :

• Vert gros grain

Charrue : Agronomie, bio-ingénieur
Cornue : Chimiste, bio-industries
Alambic + fourquet : Brasserie (spécialisation)

• Lie-de-vin gros grain

Balance : Droit
Balance + glaive : Criminologie

• Rouge velours

Caducée médecine : Médecine
Anneaux olympiques : Education physique
Anneaux + caducée : Kinésithérapie

• Lie-de-vin velours

Caducée médecine+ molaire : Dentisterie

• Mauve gros grain avec bande centrale noire

Bobine + éclairs : ECAM (ingénieur industriel)

• Mauve gros grain (LLN) ou velours (Namur)
Sciences - selon spécialité :

Cornue : Chimie (ruban velours)
Symboles hô/fê : Bio
Globe terrestre : Géographie
Pioches croisées : Géologie
Flambeaux croisés : Math
Bobine : Physique

• Bleu roi satin

Caducée psycho : Psychologie

• Vert foncé velours

Caducée pharma : Pharmacie

• Bleu foncé velours

Tête de cheval : Vétérinaire

• Gris gros grain
Philo et Lettres - selon spécialité :

Pic et plume : Archéologie, Histoire de l'Art
Athéna casquée : Classique
Aigle : Germanique
Casque Périclès : Histoire
Plume : Romane

• Blanc

Athéna casquée : Philosophie
Calice : Sciences religieuses

• Mauve satin

Livre ouvert Alpha / Oméga : Théologie

• Jaune gros grain

Lauriers : Sciences économiques, politiques et sociales

• Orange gros grain

Caducée commerce : Sciences économiques appliquées, sciences commerciales, ingéco

• Bleu gros grain

‘@’ : Informatique (licence)

• Bleu gros grain + Compas, marteau, piolet
Sciences Appliquées (ingénieur civil) - selon spécialité :

Boulon : Mécanique
Résistance + éclair : Electricité
Boulon + éclair : Electro-mécanique
Compas + marteau : Génie civil
Equerre : Architecture
Microscope : Chimie
Cornue : Matériaux
Flambeaux croisés : Mathématiques appliquées
Puce ou ‘@’ : Informatique

Bandes et insignes non-universitaires :

• Vert foncé gros grain

Compas : Architecture (St Luc Bruxelles)

• Carreaux blancs et noirs

[Pas d’insigne] : Art & Diffusion (IAD LLN)

• Rose velours

Noeud de magicien : Assistant social (ICAS Cardijn à LLN)
Lampe apothicaire : Infirmière (sociale si les 2 insignes)

• Bleu satin

Palette de peintre : Beaux-Arts

• Bleu (clair) satin

Caducée psycho : Ecole Normale (CEN de Braine-le-Comte, ENSFA de Nivelles, ENCBW de LLN)

• Bleu velours

Sphinx : Interprétariat (ILMH, Marie Haps)

• Rouge gros grain

Anneaux : Education physique
Anneaux + caducée : Kiné, ergothérapie, audiologie (graduat)

• Marron gros grain avec bande centrale noire

[Pas d’insigne] : Mécanique industrielle (CEMA)

• Mauve gros grain

Puce : Informatique (graduat)
Clé de chauffage : Thermique
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